Aurore Bergé
Députée LREM des Yvelines.
Membre de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation et porte-parole de LREM, chargée de la cellule « riposte », de à .
Tête de liste LREM dans les Yvelines pour les élections régionales de 2021 en Île-de-France, elle est élue conseillère régionale.
En 2020, présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale, chargée du travail législatif. En 2022, présidente du même groupe.
En, ministre des Solidarités et des Familles dans le gvt Borne.
, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations (gvt Attal), poste qu’elle récupère le dans le gvt Bayrou.
Dans la semaine du 10 au 15 février 2025, perquisition du domicile d’Aurore Bergé. Le domicile de la lobbyiste, Elsa Hervy, et les bureaux de la Fédération française des entreprises de crèches (FFEC), dont elle est la déléguée générale, ont aussi été perquisitionnés.
Vendredi 31 janvier, ouverture d’une information judiciaire pour faux témoignage à l’encontre d’Aurore Bergé à la Cour de justice de la République (CJR)
Le 23 janvier, la commission des requêtes de la Cour de justice de la République, qui filtre les plaintes et signalements, « a émis un avis favorable à la saisine de la commission d’instruction de cette Cour pour instruire contre Mme Aurore Bergé, en sa qualité de ministre, du chef de faux témoignage« , précise le procureur général, Rémy Heitz, dans un communiqué. Le procureur général a donc saisi, mardi, « la commission d’instruction de cette Cour afin qu’une information judiciaire soit diligentée sur les faits signalés« .
Octobre 2024, le Bureau du Palais-Bourbon décide d’effectuer un signalement à la Justice pour suspicion de faux témoignage.
Parjure
L’ex-ministre des solidarités et des familles se voit reprocher d’avoir menti sous serment (parjure) lorsqu’elle avait été interrogée sur ses liens d’amitié avec la principale lobbyiste du secteur des crèches privées, Elsa Hervy, déléguée générale de la Fédération française des entreprises de crèches. Le parquet de Paris devra décider de lancer ou non des poursuites.
Les faits :
Le bureau de l’Assemblée nationale a décidé, mercredi 9 octobre 2024, de saisir la justice du cas d’Aurore Bergé, accusée par plusieurs élu·es de gauche d’avoir menti sous serment. Le bureau de l’Assemblée nationale vote la transmission au procureur d’une demande d’engagement de poursuites pour faux témoignage.
Objet du parjure :
En , le journaliste Victor Castanet publie Les Ogres, un livre sur les crèches privées où il dénonce la collusion d’Aurore Bergé avec le lobby de ces crèches alors qu’elle était ministre de tutelle du secteur.
Lors d’une séance de questions des députés au gouvernement, la ministre nie les faits et porte plainte contre Victor Castanet.
Malgré la plainte d’Aurore Bergé, et, dans un premier temps, l’opposition de la Présidente du bureau de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, de faire suite aux demandes de certains députés sur ce parjure, Victor Castanet dévoile des documents suffisamment probants sur l’entente entre Aurore Bergé et Elsa Hervy, déléguée générale de la Fédération française des entreprises de crèches, pour que le bureau de l’Assemblée nationale finisse par donner suite.
