Le futur, c’était mieux avant
C’était mieux avant, une expression à faire pouffer de rire. Parole de passéistes voués à l’extinction. Rengaine des ringards, des has been, des inutiles, des non-essentiels et autres obsolètes.
C’était mieux avant, amertume nostalgique diffuse, impalpable. Comme une réprobation qui ne sait plus si elle appelle la révolte, ou si elle signe une démission fataliste.
C’était mieux avant, petite mort de l’espoir, petite mort des promesses, des illusions, des rêves.
C’était mieux avant, pincement au cœur désuet face au métal sombre et glacial. Du tendre projeté violemment sur la roche.
C’était mieux avant, un fil tendu qui retient la mémoire tant qu’il peut. Souvenir de la grand-mère, du grand-père, du siècle dernier, des générations passées, des morts pour la France, souvenirs de souffrance et de bonheur, de fiertés et de hontes, … souvenir d’enfance.
Les repères étaient tracés, le cadre solide, les réponses sûres. La terre ne ment pas, le fer ne ment pas, le labeur ne ment pas, les Mains d’Or.
L’incertitude était le lot des intellectuels, le doute aux scientifiques. La matière au peuple.
La famille en irréductible héritage et l’avenir au bout du sillon, debout sur la terre, autonome et fier.
Plus libre était le serf capable de se nourrir en dernier recours, que ne l’est aujourd’hui le quidam bobo en perdition devant son épicerie fermée et son distributeur de billets en panne.
Confort, divertissement, consommation forment désormais la devise citoyenne. L’époque est aux feux d’artifice, à l’esbroufe et à l’éphémère.
Communication, story telling, propagande remplacent le réel. Le réel n’est plus. Désormais le virtuel suffit.
Nous avions un catéchisme, un seul, trop contraignant, souvent absurde, parfois oppressant, mais il était unique et commun. L’excommunication restait tolérable ; la forêt, les alpages, la lande et le maquis restaient des refuges. Aujourd’hui, les bibles sont multiples et les catéchismes s’enchevêtrent dans un brouillard opaque.
- Le « Great Reset », religion du Nouvel Ordre Mondial imposé ;
- le rapport du GIEC, religion du climato-terrorisme ;
- l’OMS, projet totalitaire pour « votre bien » ;
- l’IA, purge des cerveaux et banalisation du fake ;
- le Transhumanisme, fantasme de vie éternelle pour l’élite psychopathe ;
- le Wokisme, nouvel apartheid ;
- la Théorie du genre, négation du corps biologique et déconstruction de la famille et de la filiation ;
- l’Education Sexuelle Explicite, désacralisation de l’enfant et usine à chair fraîche ;
- l’UE, démantèlement des Nations et technocratisation des relations humaines ;
- la Commission Européenne, dictature des normes ;
- l’OTAN, hégémonie US ;
- le FMI, néocolonialisme par rançon et rapport de force budgétaire ;
- l’OMC, soumission aux entreprises occidentales ;
- la BCE et la FED, pyramides de Ponzi de la création monétaire ex-nihilo ;
- Schengen, le Traité de Marrackech, instruments de l’immigration imposée ;
- les MNBC (monnaie numérique de banque centrale), contrôle absolu par monnaie programmable ;
- la reconnaissance faciale, les pass sanitaire et carbone, les villes de 15’, le crédit social, futures prisons à ciel ouvert ;
- le DSA (Digital Services Act), censure du Ministère de la vérité et Police de la pensée ;
- ad nauseam, …
Avant, les moyens de contrôle étaient limités. Aujourd’hui, pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, tout est prêt pour la Grande Nuit.
Pire que toutes les dictatures totalitaires, le mondialisme néo-nazi « En Marche » tue l’espoir.
Tuer l’espoir : le crime ultime.
Alors, oui, c’était mieux avant.
Ce texte figure en éditorial du Magazine 1Pact7 N°12 (4ème trimestre 2023)