L’Espoir à Crédit… ou le Crédit à l’Espoir


Enfants Dressent Drapeau Fr Comme Gi 900

Dire que les temps que nous traversons sont difficiles est un euphémisme.
Ils sont violents et cauchemardesques.

Violents parce que notre impuissance nous apparaît de façon concrète. Nous sommes fétus de paille transportés au gré du tumulte de décisions prises par d’autres.

S’il fut un temps où certains pouvaient ignorer cette dépossession, et donner cours à leur insouciance, ce temps est révolu.

Les aveugles retrouvent la vue. Là où la fatalité était vendue comme sempiternelle excuse aux désarrois multiples de notre pays, aujourd’hui le brouillard se dissipe pour dévoiler au grand jour la malveillance des décideurs.

Le doute n’est plus permis et nous n’allons pas ici revisiter une fois encore les décombres dans lesquels nous vivons désormais. Nous sommes chaque jour en attente de l’annonce d’un effondrement supplémentaire. Les bonnes nouvelles sont, plus qu’exceptionnelles, devenues rarissimes ou travesties.

Cauchemardesques parce que l’avenir est bouché.

De quelle couleur est votre espoir ? Quel sentiment vous vient quand, par exemple, vous saisissez un calendrier pour planifier des vacances à 3 mois, 6 mois ? Planifiez-vous seulement encore des vacances, des fenêtres pour le bonheur ? La lumière attendue d’un succès, d’un projet, d’une réalisation a-t-elle l’intensité que celle que vous souhaitiez hier dans les mêmes circonstances ? A chaque fois que vous avancez un peu – pour ceux qui avancent encore -, pensez-vous encore que vous auriez pu faire « mieux », « plus » ou « davantage », ou plutôt vous dites-vous « c’est déjà ça », « tout ça pour ça » ou « A quoi bon » ?

De quelle couleur sont vos rêves ? Sont-ils seulement en couleur ?

Un lendemain promet-il une belle perspective à faire éclore ou, au contraire, figure-t-il un sursis pour s’extraire d’une difficulté, l’ajournement d’une menace, un délai de grâce avant la chute ? Demain n’est plus qu’un Espoir à Crédit.

Portail La France En Ruines

Les grilles se referment dans un vacarme assourdissant et pourtant nous sommes si peu nombreux à les entendre. Les barreaux se resserrent et certains se satisfont de pouvoir s’y accrocher croyant avoir trouver une prise sur le réel.

On a tué l’ingénuité. Être naïf, insouciant, léger est devenu dangereux.
Faire confiance est inapproprié, déconseillé, interdit, puni. L’humour est soupçonné.
On a tué l’enfant en nous. On a tué le rire. On a tué la joie.

Pour autant, il est venu à l’idée de certains de résister. Comme une nécessité, un élan de survie.
A chacun sa méthode selon ses appétences et ses moyens. En solitaire ou en groupe. Quotidiennement ou épisodiquement.

Résistantes, résistants, chacun connaît les canons de l’art. Manifestations et blocages, actions solidaires et associatives, procédures judiciaires et désobéissance civile, ligue citoyenne et bulletin de vote. Chacun sait à quel point ces luttes sont ingrates. Personne n’a signé pour, personne n’est payé pour, et chacun fait ce qu’il peut pour la Cause.

La Cause est simple : retrouver la joie des Jours Heureux
Les plaies sont basiques : pouvoir d’achat, équilibre social, tolérance et sérénité sociétale
Les solutions techniques : revalorisation des salaires, rénovation des services publics, reconstruction rationnelle des moyens de production, fiscalité équitable et pondérée
Les vecteurs principaux : souveraineté monétaire, (re)nationalisation des infrastructures, répartition équitable des moissons économiques
L’inspiration philosophique : dignité, libertés, honneur et vertu
Les piliers du chantier : souveraineté et démocratie
(rappel : pas de démocratie sans souveraineté)

Voilà une synthèse hyper condensée (que beaucoup de militants bienveillants compléteront) du territoire auquel il nous est interdit d’accéder, et dont même la contemplation nous est refusée.

Si vous êtes de nos lecteurs, vous n’êtes sans doute pas insensibles à la chose politique et plutôt attentifs aux menées des différents acteurs de notre société.

Les élections Européennes se tiennent ce 9 juin.

Elles sont 100 % proportionnelles ; donc le vote utile n’est pas un critère limitant
Elles sont 100 % proportionnelles ; donc une rare occasion de faire surgir une dynamique inédite.
Elles sont 100 % proportionnelles ; donc l’abstention n’y a aucune pertinence.

En conséquence, un vote aux européennes doit être Souverainiste et Patriote.

Le vote Souverainiste et Patriote sera le Crédit à l’Espoir.

Belle Petite Fille Drapeau Bbrouge

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