Agnès Saal
nommée dès l’arrivée de Macron (Août 2018) haut-fonctionnaire à l’égalité, à la diversité et à la prévention des discriminations auprès du secrétaire général du ministère de la Culture, ex directrice générale du centre Pompidou et présidente de l’INA (mai 2014 à avril 2015) et ex Directrice générale du centre Pompidou de 2007 à 2014.
Condamnée à 3 mois de prison avec sursis pour détournement de fonds publics à travers des frais de taxis de 48.000 € en dix mois, dont 6.700 € pour son fils, alors qu’elle disposait d’une voiture de fonction avec chauffeur.
Les amendes sont de
- 4.500 € pour ses frais de taxi à l’Ina,
- 3.000 € pour ceux qu’elle a aussi fraudé lorsqu’elle était Directrice générale du Centre Pompidou
- 5.500 € au titre de dommages et intérêts et de frais de justice à verser à Anticor, association de lutte anti-corruption.
Les faits :
Suite à cette condamnation, elle est pourtant nommée moins d’un mois après sa démission forcée (28/04/2015) chargée de mission sur les questions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences auprès du secrétariat général du ministère de la culture en vue de la finalisation de labellisation AFNOR sur l’égalité professionnelle et la diversité.
A l’époque, beaucoup de voix s’étaient élevées contre cette « réintégration » jusqu’à Bruno Lemaire : « Copinage et recasage. Voilà aujourd’hui les deux règles de la République », s’est exaspéré l’ancien ministre UMP sur TF1 ce lundi 25 mai 2015.
Malgré tout, en Août 2018, elle a été nommée par Macron au ministère de la Culture haut-fonctionnaire à l’égalité, à la diversité et à la prévention des discriminations à l’échelon spécial du grade d’administrateur général avec une hausse de 10% de son salaire à 6.500 € par mois !
Ainsi non seulement, elle retrouve un poste mais elle est aussi ajoutée à la liste très restreinte des hauts fonctionnaires, qui, par un arrêté du 3 août 2018 signé par le Premier ministre, ont été inscrits à compter du premier janvier 2018 – donc rétroactivement – au «tableau d’avancement à l’échelon spécial du grade d’administrateur général, entraînant ainsi une hausse de son traitement allant jusqu’à 6 138 € par mois, soit 74 000 € de plus sur son traitement annuel.
Ce tableau foisonnant de bonnes nouvelles pour cette énarque pour le moins bien entourée a été assombri en Août 2019 par une privation de ses insignes d’officier de La Légion d’honneur et de membre de l’ordre national du mérite, pour 2 ans. Et elle ne recevra pas son grade d’officier de la légion d’honneur (promotion du 31 décembre 2014)… C’est vraiment malheureux !!!
https://www.capital.fr/economie-politique/lautre-promotion-cachee-dagnes-saal-1305183