Thierry Solère
Député LREM des Hauts-de-Seine et Conseiller Politique de Macron
Malgré ses mises en examen, il est investi candidat Ensemble ! (LREM/Renaissance) pour les législatives de juin 2022
Plainte de Bercy déposée en 2016 pour « fraude fiscale » suivie d’une enquête préliminaire.
Déchu de son immunité parlementaire en juillet 2018.
Mis en examen en Oct 2019 pour fraude fiscale, emploi fictif et financement illicite de dépenses électorales.
Suspecté d’avoir détourné 167 000 € de frais de mandat pour des dépenses sans lien avec son activité parlementaire (Déc 2020)
Mis en examen le 3 février 2022 pour « détournement de fonds publics », pour « trafic d’influence passif » et pour manquements aux obligations déclaratives à la HATVP, soupçonné d’avoir « usé de son influence en vue de faire obtenir des marchés » à des sociétés immobilières entre 2007 et 2017 et à une société de conseil entre 2011 et 2012.
Début février 2019, le tribunal de grande instance de Nanterre a ouvert une information judiciaire contre le parlementaire pour des soupçons de « fraude fiscale, manquements aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HAPTV), détournement de fonds publics par dépositaire de l’autorité publique et recel, recel de violation du secret professionnel, trafic d’influence et recel […] abus de biens sociaux et recel, abus de confiance et recel, financement illicite de dépenses électorales, détournement de la finalité de fichiers nominatifs, portant sur une période comprise entre 2005 et 2017 »
Le parquet de Nanterre a pris, le 14 décembre 2020, un réquisitoire supplétif pour demander aux juges d’instruction chargés de l’affaire d’élargir le périmètre de leurs investigations et d’enquêter sur des faits présumés de « détournement de fonds publics par personne dépositaire de l’autorité publique ».
L’’élu est soupçonné, de 2012 à 2019, d’avoir ainsi utilisé 167 000 € d’argent public pour des dépenses de loisirs, les frais de scolarité de ses enfants, des primes hors enveloppe pour ses collaborateurs ou encore des retraits en liquide sans justificatifs.
Les 28 et 31 janvier 2022, les juges le soupçonnent d’avoir puisé dans ses frais de mandat pour régler des amendes, des frais courants ou encore des abonnements à des organismes.
Il a aussi été mis en examen pour « détournement de fonds publics » pour avoir employé sa belle-mère comme collaboratrice à l’Assemblée nationale entre 2016 et 2017. En revanche, pour l’emploi de son épouse comme collaboratrice parlementaire entre 2012 et 2017, il a été placé sous le statut de témoin assisté, moins incriminant que celui de mis en examen.
Thierry Solère, actuel conseiller politique du président, a également été mis en examen pour « trafic d’influence passif », soupçonné d’avoir « usé de son influence en vue de faire obtenir des marchés » à des sociétés immobilières entre 2007 et 2017 et à une société de conseil entre 2011 et 2012.
Les enquêteurs s’intéressent aussi à ses déclarations à l’HATVP en 2014, le soupçonnant d’avoir omis de déclarer « une partie substantielle de ses intérêts, notamment au titre de ses activités de consultant dans la période précédant son élection », ou d’avoir « minoré certains revenus dans sa déclaration de situation patrimoniale »
(Mediapart) Le député a aussi utilisé ses frais de mandat pour des dépenses personnelles, à La Française des jeux notamment. Le cabinet de conseil Deloitte est également épinglé pour des soupçons de trafic d’influence.
Sa belle-mère a été mise en examen pour des soupçons d’emploi fictif à l’Assemblée.
En 2019, il totalise treize chefs d’accusation : fraude fiscale, détournement de fonds publics, trafic d’influence, emploi fictif, financement illicite de dépenses électorales … S’il a écopé d’une garde à vue de 37 heures en juillet 2018, où Thierry Solère est libéré sur avis médical, le conseiller régional d’Île-de-France n’a pas été condamné par la justice.
https://www.ladepeche.fr/2022/05/10/legislatives-violences-conjugales-harcelement-moral-detournements-de-fonds-publics-ces-candidats-lrem-investis-malgre-leurs-casseroles-10287127.php