Préambule au chapitre « Enseignement National »


Les parents éduquent, les professeurs enseignent.
Voilà pourquoi ce chapitre prend le titre d’enseignement national et non plus d’éducation nationale.

On ajoutera que l’enfant s’instruit. Nul n’est habilité à instruire autrui au sens où « instruire » intègre une notion dirigiste de la communication du savoir.

Ainsi éducation et enseignement forment le diptyque permettant qu’une personne s’instruise.


L’élève est au centre du dispositif sans qu’il soit pour autant traité comme un enfant-roi. Il doit jouir des droits auxquels l’école lui donne accès, mais aussi s’astreindre aux devoirs auxquels l’école doit le préparer.

A cette fin, l’autorité de l’enseignant est restaurée et l’immixtion des parents en milieu scolaire est réduite au strict nécessaire.

A contrario, au vu des dérives en matière de protection de l’enfance et de parents « démissionnaires », la sphère enseignante est dotée d’un droit de regard sur l’entourage et l’environnement de l’enfant.

Le but de l’enseignement national est de former des futurs adultes capable de libre-arbitre, dotés d’esprit critique, d’analyse et d’adaptation, de vivre en société et d’acquérir les vertus morales de base tels le respect d’autrui et la capacité de compassion sans oublier le sens de l’effort et de la persévérance.

A rebours de ces ambitions, on constate tous une baisse inquiétante du niveau scolaire qui impacte non seulement l’acquisition d’une culture générale acceptable mais aussi les capacités cognitives des élèves. Alors qu’ils sont désormais exposés à une quantité astronomique de stimuli (télévision, films et séries, sports et divertissements, jeux vidéos, internet, publicités,…), ces capacités du cerveau qui permettent de percevoir, de se concentrer, d’acquérir des connaissances, de raisonner, de s’adapter et d’interagir avec les autres et avec l’environnement semblent être mises à profit de centres d’intérêts et d’objets de plus en plus futiles et oiseux.

« Avant de dispenser un savoir, un enseignant doit dire « à quoi ça sert », les enfants doivent pouvoir se situer le plus tôt possible par rapport à l’objet enseigné et par extension dans la société et, pour cela, savoir en quoi consiste cette société.

Comment justifier qu’en fin d’étude un élève n’ait aucune connaissance des textes fondateurs de notre République telles la Constitution ou la Déclaration des droits de l’homme, qu’un bachelier n’ait étudié aucun texte de loi sur la Laïcité ou sur la Liberté d’expression par exemple ? A ce compte comment espérer que les enfants, puis les ados, cultivent les vertus citoyennes qui leur donneraient la conscience indispensable des enjeux du contrat social ?

En parallèle de l’enseignement de culture générale, il est tout aussi indispensable qu’il soit familiarisé avec des activités concrètes telles le jardinage (cultiver), la cuisine (s’alimenter), le bricolage (se débrouiller), le camping (être autonome) ou la ferme (connaître l’animal)…

Jadis l’éducation religieuse posait les jalons spirituels qui guidaient les âmes entre le bien et le mal, le service militaire offrait une expérience structurante et la famille traditionnelle conciliait un mode de vie et les conventions sociales. Si tout ce qui constituait ces encadrements directeurs n’est pas à regretter, aujourd’hui, à force de « déconstruction », les contraintes morales ont été sorties des cursus éducatifs et ont laissé place aux seuls desseins de jouissance personnelle et de consumérisme débridé. Liberté sans contrainte, projets de vie à seules fins de plaisir et de confort, voilà les transcendances disponibles sur ce marché des vanités.

Pour autant, la vacuité morale et spirituelle qui leur est « vendue » entre en collision frontale avec le réel que les jeunes ainsi éduqués rencontrent. Ils s’aperçoivent bien vite que leur « réussite » est conditionnée à des compétitions inouïes dans un espace concurrentiel de plus en plus dénué d’humanité, dévolu à la loi du plus fort. La liberté promise est un mirage qui s’estompe à mesure que les contraintes technocratiques et économiques les enserrent inexorablement dans un piège auquel ils ne sont pas préparés.

L’Éducation Nationale d’aujourd’hui crée des jeunes hommes et des jeunes femmes inadaptés à la sauvagerie de la société actuelle. Soit ils sombrent, soit ils mordent jusqu’au sang leurs congénères. Entre deux, nulle autre alternative.

L’acquisition de connaissances ne vaut sans vertus morales.

Le wokisme à l’école : un lavage de cerveau imposé aux enfants

Le tableau s’est lourdement dégradé avec l’intrusion des images pornographiques via les écrans et les réseaux sociaux, et de la banalisation de la violence sur ces mêmes supports.

En outre, dans un mouvement de perversion absolue, une caste d’adultes désaxés a pris le pouvoir au sein de nombreuses structures afférentes à leur éducation qui leur donne la possibilité d’exposer les enfants à toutes sortes de comportements hors-norme et qui, surtout, sont en dehors de leur champ cognitif.

Ainsi la théorie des genres multiples, l’exposition en classe à des personnes trans, la promotion des schémas homosexuels ou poly-amoureux, la remise en cause de son identité fille / garçon, l’apprentissage de pratiques sexuelles classiques et torrides, le questionnement inopportun sur leur désir ou leur improbable plaisir sexuel assiègent les enfants dès les petites classes de primaires avec l’aval du Ministère et l’estampille de programmes de l’OMS et de la fédération Internationale du planning familial à travers un cadre « légal » appelé EVARS (Espaces Vie Affective, Relationnelle et Sexuelle).


Les 150 EVARS en France ont de multiples missions parmi lesquelles :

  • éducation à la sexualité en milieu scolaire et autres ;

  • respect des orientations sexuelles, des identités de genre, des personnes intersexuées ;

Sous couvert d’éducation, ce dispositif représente une effraction criminelle dans la psyché des enfants.
De plus, ces activités d’un nouveau genre sont pratiquées sans
en informer au préalable les parents et, a fortiori, sans avoir à obtenir leur aval.


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