Mimi Marchand
À la tête de plusieurs entreprises de paparazzi, dont Bestimage (revendue à Xavier Niel en 2024), elle travaille depuis le début des années 1990 pour de nombreux titres de presse dont Gala, Paris Match, Public, Closer et Voici, ainsi que pour des personnalités dont elle gère l’image.
En 2017, communicante de la campagne médiatique du couple Brigitte et Emmanuel Macron pour sa campagne présidentielle, après avoir été présentée au couple Macron par Xavier Niel en 2016.
A partir de , elle s’occupe officiellement de la communication de la « Première dame », qui s’est liée d’amitié avec elle.
Elle est écartée de cette « fonction » quelques temps plus tard suite à ses implications dans des affaires judiciaires.
Tour d’horizon des affaires judiciaires la concernant :
Anciennement mariée à un gangster surnommé Hafed, puis au braqueur Maurice Demagny rencontré pendant sa détention à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.
Elle fait de la prison en 1981 pour falsification de chèques et d’émission de chèques sans provision alors qu’elle travaille pour la revue L’Amateur d’armes.
En 1986, elle est condamnée à 6 mois de prison pour « émission de chèques sans provision, falsification et usage ». Elle est mise en détention provisoire pour chèques volés, faux en écriture. En appel en 1989, elle est relaxée de la charge de falsification, avec une peine ramenée à 4 mois avec sursis.
Au milieu des années 1990, elle a été arrêtée au volant d’une fourgonnette transportant 500 kg de cannabis en provenance du Maroc, en compagnie de son mari, le braqueur Maurice Demagny. Elle est condamnée en 1998 à 3 ans de sursis.
En 2003, elle est placée en détention provisoire dans le cadre d’une enquête portant sur des doubles facturations sur une même information.
Le 5 juin 2021, Michèle Marchand est placée en garde à vue, puis mise en examen avec 4 autres personnes pour « subornation de témoin et association de malfaiteurs en vue de commettre une escroquerie en bande organisée » dans l’affaire de la fausse rétractation de Ziad Takieddine concernant ses témoignages dans l’affaire Sarkozy-Kadhafi, sur le financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
Le 18 juin suivant, elle est placée en détention provisoire pour non-respect du contrôle judiciaire imposé lors de sa mise en examen. Elle est relâchée le 21 juillet.
Le 12 août 2021, Mimi Marchand est mise en examen pour « recel de violation du secret professionnel » et « extorsion » au détriment de Karine Le Marchand, qui a saisi l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), car il lui semblait que des fonctionnaires du commissariat du 16e arrondissement de Paris informaient illégalement des paparazzis à propos de plaintes déposées par des célébrités, et placée sous contrôle judiciaire, dans l’information judiciaire relative à la diffusion par Paris Match, en février 2020, de photos de l’interpellation de Piotr Pavlenski.
En avril 2024, elle est renvoyée en correctionnelle pour extorsion de fonds à la demande du parquet de Paris. Elle est suspectée d’avoir soutiré de l’argent à l’animatrice Karine Le Marchand, grâce à des photos volées de sa fille. Le 26 septembre 2022, lors d’une confrontation avec Karine Le Marchand, elle reconnaît avoir reçu 1 600 €.
Affaire Benalla
Sans doute mobilisée par sa « mission » de gestion de l’image du couple présidentielle, elle aurait aurait hébergé Alexandre Benalla lors du scandale le concernant de 2018. Elle l’aurait aidé à « transporter ses affaires » dans un appartement qu’elle aurait mis à sa disposition. Elle lui aurait également prêté plusieurs voitures, notamment une camionnette à vitres teintées, habituellement utilisée par les paparazzis, appartenant à Bestimage.
