Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. Si l’on ne peut croire en l’une, ni connaître la face cachée de l’autre, nous pouvons nous exercer à en lister les faits et nous attacher à en scruter l’enchaînement.
Puisqu’il s’agit de l’OTAN, il est nécessaire d’en connaître le principe et les conséquences qu’il engendre :
« Les parties conviennent qu’une attaque armée contre l’une ou plusieurs d’entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d’elles, dans l’exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l’article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d’accord avec les autres parties, telle action qu’elle jugera nécessaire, y compris l’emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l’Atlantique Nord. »
Cet historique chronologique débute au moment de la chute du mur de Berlin et de l’effondrement de l’URSS – souvenez vous, à l’époque où, avec docte sérieux, certains avaient parlé de la « Fin de l’Histoire ».
On mesure à présent la stupidité du propos.
On trouvera dans ce panorama la démonstration de la constance du plaidoyer de la Russie pour réfréner les ardeurs expansionnistes le l’OTAN et la surdité, tout aussi constante, des Etats-Unis.
Les termes du plaidoyer sont brillamment documentés dans les pages du site « lescrises.fr ».
Merci au site « lescrises.fr » pour sa documentation impressionnante à laquelle y ont été ajoutés quelques événements supplémentaires.